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Cali: Un dépaysement certain

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Dans mon dernier billet, je mentionnais que je suis parti pour Cali dimanche dernier. Je suis revenu jeudi soir. En fait, au moment d’écrire ces lignes, je suis à Miami en attente de mon vol pour Montréal.

Ce fut vraiment un petit 4 jours formidables. En fait, jusqu’à présent dans ma vie, je n’ai pas eu la chance de voyager beaucoup. Oui, j’ai fait les endroits classiques aux États-Unis, Mexique, Cuba, etc… Mais toujours dans un cadre de vacances, à la recherche du soleil et de la plage. Contrairement à plusieurs de mes amis, je n’ai pas fait de voyage en « pack sac » sur la côte Ouest, en Europe, ou en Asie. Comme disais un de mes amis il n’y a pas si longtemps encore, je suis un « pretty little boy » ;-). Et je m’assume, j’ai d’autres qualités ;-).

Reste que ce voyage à Cali représente la toute première fois que je suis sorti de chez moi pour aller ailleurs que dans un tout inclus dans le sud. Pascal et Ana, ceux que j’allais visiter, m’ont hébergeéchez eux, avec toute l’hospitalité et la gentillesse inhérente à chacune de ces 2 personnes fantastique. Camilo, le petit (grand-garçon!) de la maison m’a même prêté sa chambre!

J’ai réalisé plusieurs choses en étant là bas. Tout d’abord, et c’est un classique, je le sais: on est foutrement privilégié de vivre où l’on vit, et on n’en est pas assez conscient. On peut se plaindre à tous les matins de ci ou de ça, mais dans le fond, à moins que ce ne soit des problèmes de santé, nos problèmes sont généralement des conneries en comparaison des problèmes auxquels d’autres font fasse à tous les jours.

Deuxièmement: les chauffeurs de taxi sont cinglés! Pascal me disait: « Mais non, c’est normal », mais moi je sais qu’ils sont cinglés! Les « stop », ce sont des suggestions, les piétons, on fonce dessus, le klaxon, on l’utilise à toute les secondes, et au final, c’est celui qui crie le plus fort et qui est le plus téméraire qui remporte le prix!

Troisièmement: sans internet, je fais vraiment pitié! Je m’explique. Tout d’abord, une connexion internet « potable » (mais moins vite que ce que nous avons chez nous), ça coûte les yeux de la tête. Et en plus, à tous les jours, ça plante au moins une fois, parfois plusieurs fois, ou plusieurs heures. Et ça nous est arrivé mercredi alors que Pascal et moi avions planifié un appel avec Réjean, mon associé. Une minute avant l’appel, l’internet a coupé. Et évidemment, nous utilisons Skype pour appeler! Pas d’internet pas de Skype. Et mon cellulaire ne fonctionne pas là bas. Donc pas d’internet, pas de cellulaire, pas de connexion sur le monde. Je me suis rapidement senti comme étouffé, comme si j’étais coincé dans une prison d’un mètre par 1 mètre. Fou, non ?

Quatrièmement, je n’ai pas vu de touriste à Cali. Que des Colombiens. À Montréal, nous avons une diversité culturelle incroyable. Douze millions de couleurs, de sortes de yeux, de peau, de religions, etc… Là, je n’ai vu que des Colombiens. En fait, nous sommes allés dans un  centre d’achats de Cali mercredi soir et je me sentais vraiment comme l’étranger, le gringo!

En terminant, un dernier point fascinant: le Teatro Magico del Sabor. Ana et Pascal m’ont invité à ce superbe restaurant absolument divin. Un concept que je n’avais jamais vu nulle part. Le chef se décrit comme un « poète culinaire » qui fait du « live superlative cooking » (désolé, je n’ai pas trouvé de traduction qui rendait justice à ces mots). C’était comme d’assister live à une émission de cuisine par un chef complétement sauté, moitié Américain, moitié Colombien, mais rempli d’une créativité débordante! Vous pouvez voir des photos ici. Mon seul regret: qu’Isabel n’ai pas été là. Elle aurait tellement aimé!

En conclusion: superbe voyage! Merci à Pascal et Ana pour leur incroyable hospitalité! À charge de revanche, ça c’est sur!

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