Marc-André Lanciault entrepreneur numérique illuxi amplio
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La limite de notre existence sur le Web

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Le Web est ma deuxième réalité car la disparition des frontières géographiques, du temps, des barrières de langues et de culture en font une réalité presque… irréelle. Mais pourtant, c’est une réalité qui existe vraiment. J’y suis plongé tous les jours.Mais c’est aussi ma première réalité. C’est là que j’y travaille. C’est là que je gagne ma vie. C’est là que je m’épanouis professionnellement. C’est là que se trouve 80% de mes amis, de mes connaissances, de mes contacts. C’est là que je magasine, que ce soit un livre, un CD ou une maison! C’est là que je m’informe (« Thank God » pour cela! Je n’ai pas à m’informer via nos médias québécois francophones disciples de la pensée unique québécoise! – c’était mon commentaire éditorial de la journée :-)). C’est même sur le Web que je trouve des numéros de téléphones! Je n’ai même pas de vrais Pages Jaunes chez nous!

Mais le Web possède un problème inhérent à sa façon d’être. On pourrait exprimer ce problème en adaptant une maxime bien connue:

Les paroles s’envolent, les écrits restent, le Web fesse (de façon globale, mondiale, indélébile, indestructible et pour toujours!)

En effet, tout ce que l’on publie sur le Web. restera sur le Web. Par exemple, vous publiez une photos sur Facebook ? N’importe quel de vos amis (ou n’importe quel des membres de Facebook si vous n’avez pas configuré vos paramètres de vie privé correctement) pourra voir et sauvegarder votre photo. Une fois sauvegardé, elle peut être diffusée n’importe où sur le Web, sans que vous ne puissiez faire quoi que ce soit!

Donc ce que l’on publie sur le Web est aussi indélébile que de l’encre de chine sur un morceau de soie. S’en suit donc la limite inévitable de notre existence Web: tout n’est pas bon à partager sur le Web!

Par exemple, prenons l’exemple absolument hypothétique que ce soir, je ne « feel » pas super bien et que je vis certaines frustrations reliées à ma vie personnelle. Et bien, malgré le fait que mon désir premier serait d’exorciser ce malaise en le sortant de mon système via la rédaction d’un billet sur mon blogue, je ne peux pas. Car ce texte restera à jamais sur le Web, ne serait-ce que dans les archives de Google. Tout le monde a accès à ce blogue, donc tout le monde pourrait en prendre connaissance. C’est un peu le but, je sais, mais en même temps, c’est une liabilité (désolé, je n’ai que « liabilty » en tête et le mot français m’échappe). Il faut tellement toujours être fort, être gagnant, être au dessus de tout, être le meilleur homme d’affaire, le meilleur père, le meilleur mari, le meilleur ami, etc… On ne peut se permettre de chialer ou d’exprimer des émotions qui ne tombent pas sous le dogme de la réussite!

Donc, c’est quoi le « bottom line » ? On retient le tout et et on va se coucher. Il est déjà assez tard 😉

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