Je suis tombé sur une vidéo récemment qui m’a rappelé une anecdote du livre To Sell is Human de Dan Pink. La vidéo comme l’anecdote racontent une histoire similaire : un mendiant aveugle est assis par terre avec une pancarte où il est écrit « I’m blind. Please help ». Un passant se permet de changer un peu le message et tout à coup, de plus en plus de gens s’arrêtent pour donner des sous.
Je vous laisse regarder la vidéo et je vous reviens dans 1:48
Touchant, n’est-ce pas?
L’histoire originale
L’histoire originale tel que raconté par Dan Pink utilise des mots différents. Et en fait, je les trouve encore plus puissants. Donc la pancarte disait au début :
I’m blind. Please help.
Un « Mad Men » (un homme qui travaille dans le milieu de la pub sur Madison Avenue à New York) passe devant le mendiant et ajoute 3 mots à la pancarte. 3 mots qui changent tout : « It’s spring and ». La pancarte se lit donc maintenant comme suit :
It’s spring and I’m blind. Please help.
Bang! De toute beauté. 3 mots qui ont réussi à émouvoir les passants, assez pour qu’ils portent l’action désirée, celle de donner de l’argent au mendiant.
Tout est dans le contraste
La leçon clé à retirer de cette histoire, c’est l’utilisation du contraste pour influencer les gens, et les émouvoir. Les simples mots « C’est le printemps » permettent aux passants de comparer leurs propres réalités avec celle de l’homme aveugle. Les passants, eux, voient. Ils peuvent apprécier le printemps. Pas l’aveugle. Tout est dans la comparaison. Géniale!